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19 février 2004

Commencement

Comment on commence un journal?

On écrit comme si cela faisait des siècles qu'on marque nos journées ou bien on fait une présentation? J'ai déjà eu un journal, mais j'ai tous perdus mes pages et je ne me rappelle plus de l'adresse. Je vais commencé par ce que je me dis toujours.

Depuis que je suis toute petite, je me cherche des espoirs auquels m'accrocher, une raison d'espèrer, une raison de continuer la vie. Je continue sur mon fils de fer, mais, plus je monte, plus je sens que la chute sera dure. En faite, je ne sais pas si c'est le fils qui monte ou si c'est le sol qui se creuse vers les Enfers.

On me dit :

- d'oublier le passé, mais c'est impossible.

- de ne pas y penser, regarder vers l'avant, mais j'ai peur de l'avenir.

- de faire la paix avec le passé, mais je ne peux pas, faire la paix avec le passé, ce serai comme faire la paix avec un poison.

Je pourrais m'apitoyer sur mon sors, pleurer autant que les chutes du Niagara, mais j'ai appris que ça ne servirait à rien. Je connais pas beaucoup de personne qui prennent mes larmes et vont les placer sur leur coeur. Ceux qui m'ont vu pleurer et m'ont respecté quand je l'ai fait, ben, ils sont partis ailleurs.

Quand je raconte ma vie à des personnes, il y en a beaucoup qui me disent: - Tu as pas eu de chance, je suis désolé, limite si ils me disent pas que je fais pitier.   J'aime pas. Ça me donnerait des raisons de pleurer sur mes événements et j'ai pas envie. Ça me rappelle que, il y a des gens qui ont tous, alors que moi, je me sens démunie, pauvre. Je pense toujours aux orphelins qui vivent dans les autres pays, qui n'ont pas de maison, d'argents et de nourriture. Mais quelquefois, je me trouve conne de penser à eux, ça me donne rien, à part le fait que j'ai un peu plus de chance qu'eux dans ma malchance, j'ai l'impression de me comparer à eux.

J'aimerais vomir quand je pense à ma vie, comme si, en le fesant, tout ce qu'il y a de mauvais sortirais. Je me trouve dure avec moi, mais je me dis que j'ai pas le choix si je veux pas qu'on me pile encore sur les pieds. J'aime pas m'adoucir devant les autres, leur montrés que je peux être touché par des sentiments de peur qu'on utilise cette tactique pour me faire changer d'idée ou faire un truc que j'ai pas envie... C'est stupide mais c'est comme ça que je pense. Je trouve ça dure de jouer les intouchables, j'aimerais pouvoir pleurer, éclater et tout raconté ce que j'ai sur le coeur.

Je ne sais pas si c'est le fils qui monte ou si c'est le sol qui se creuse vers les Enfers. C'est mon expression pour dire : je sais pas sur quel pied danser. D'un côté, je me dis que présentement, je vais bien, je ne prends pas de drogue, pas de vrai amis qui consomment de drogue ou font des conneries, je suis dans une bonne école, je me fais pas mettre de talloches par n'importe qui, mon père est gentil avec moi tant que je continue à faire ce qu'il me demande et ce qu'il me demande, je sais que ça ne pourras pas augmenté et puis ça ne me dérange pas non plus. Je suis ''protèger'' tant et aussi longtemps que je le fais. Et ça me rapporte de l'argent.

Mais de l'autre côté, je me dis que je me fais manipulé par mon père, j'ai toujours de la drogue sous le nez, je suis dans une bonne école et j'ai pas d'amis, en fait, très peu, les gens me considèrent comme la poise ou croient que j'ai la peste, un truc du genre, je sais pas, je me sens pas à ma place parmis eux, mes tuteurs me foutent dehors deux mois après mon arrivé, ils me traitent en chien... En ne prenant aucune drogue, je me pose pleins de questions, mes choix sont plus dure à prendre, je repense toujours à avant, mes sentiments sont plus présent alors que je cherche toujours à les camouffler... Je crois ne jamais pouvoir me sortir de la drogue à cause de mon père, j'ai, devant moi, des trucs avec lesquelles la vie est plus facile à vivre, mais il y a un prix à payer, la vie devient plus courte à chaque fois que j'avale un acide...

Quand je suis entrée à l'hôpital, j'étais tellement en colère contre moi d'avoir faibli avec le remède que je m'étais prescrit contre ma peine, ma douleur. Les adultes qui n'arrêtaient pas de me dire que c'est mauvais, que c'est une bombe à retardement, qu'il faut arrêter... et moi qui me tue (et c'est le cas de le dire) à ne pas les écouté, à faire à ma tête et à toujours augmenter la dose parce que les problèmes fusent de toute part sans me rendre compte qu'ils viennent directement des trucs que je prends. Je fesais vraiment à ma tête et je vivais sous MON toit, les autres, exepté mes amis, ils étaient juste là pour faire le ménage et faire chier le peuple. Enfin, quand je suis entrée à l'hôpital, la plupart des personnes croyaient que j'allais retombé dans la drogue, moi j'étais tellement fâchée qu'ils pensent tous ça que j'ai plus retouché à la drogue sérieusement depuis.

J'en est marre d'écrire ++

 

 

 

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G
La première raison de continuer est que ton corps respire. Quand tu dors, il respire, quand tu t'éveilles, il respire. D'aucuns diront que cette seule respiration est un trésor, et c'est vrai. La première raison pour exister est de poursuivre le chemin de la race, il faut s'y soumettre. Je ne sais pas quel âge tu as, mais il est évident que tu as la vie devant toi et comme elle peut être longue, il est temps que tu l'acceptes humblement. Ton tour viendra, autant pour vivre que pour mourir. Il est clair que ce blogue que tu commences est une démarche pour aller de l'avant. Alors, raconte, il le faut.
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